Faire un régime ! Rien qu’à entendre l’expression, vous en avez la chair de poule. Eh oui, se restreindre, se limiter, se priver, ce sont là les verbes qui vous viennent en tête dès que le mot « régime » est prononcé. Et pourtant, avez-vous déjà entendu parlé du régime cétogène communément appelé régime keto ? Grâce à ce régime vous pourrez allier gourmandise et perte de poids. Vous voulez en savoir plus ? Suivez le guide.
Manger keto, c’est quoi ?
Adopter le keto, c’est miser sur une alimentation très basse en glucides. Là où un menu classique déborde de sucre, la version cétogène se contente de 5 à 10% de glucides, bien loin des 55% habituels. Ce mode d’alimentation séduit de plus en plus, et pas seulement pour la perte de poids : les plats sont généreux, simples à préparer, et ne riment pas avec frustration. Pour se faire une idée concrète, il suffit de jeter un œil à une boutique keto en ligne.
Reste une question qui revient souvent : comment tenir sans sucre, sans cette source d’énergie à laquelle la plupart sont habitués ? La réponse tient en un mot : cétose. Plutôt que de brûler les sucres, le corps passe en mode « combustion des graisses ». Il va puiser dans ses réserves pour alimenter muscles et cerveau. D’où l’accent mis sur les lipides, qui représentent 70 à 80% des apports, bien au-delà des 30% d’une alimentation courante.
Quels types de plats composent le régime keto ?
Le keto n’a rien d’un régime triste ou monotone : il suffit de dépasser certains clichés. Face aux chiffres, 70 à 80% de lipides, certains s’imaginent devoir vider la bouteille d’huile à chaque repas. Pourtant, tout repose sur l’équilibre. La règle à suivre : éliminer les aliments trop sucrés du quotidien. Cela concerne, par exemple, le pain blanc, le riz ou encore les fruits très sucrés.
Prenons un exemple : un pavé de saumon accompagné de courgettes sautées et d’une poignée de mâche n’a pas besoin qu’on y ajoute encore de la graisse. Le poisson apporte déjà tout ce qu’il faut. Au quotidien, composer un repas cétogène s’avère étonnamment simple. Et pour ceux qui pensent devoir renoncer à leurs envies : burgers, pizzas ou même bonbons existent en version keto. L’astuce ? Miser sur des farines sans gluten quand on cuisine soi-même.
Pour ceux qui préfèrent s’approvisionner directement : il existe aujourd’hui une belle variété de produits adaptés, comme des biscuits apéritifs keto, des tortillas pauvres en glucides ou des sauces allégées en sucre. Attention, toutefois : certains produits industriels du commerce classique affichent des étiquettes trompeuses, notamment sur la teneur réelle en sucres. Prendre le temps de lire les compositions permet d’éviter les mauvaises surprises.
Encore un régime à court terme avec effet yo-yo à la clé ?
Il faut le rappeler : le régime cétogène n’a pas vu le jour pour mincir, mais pour accompagner certains traitements médicaux, notamment l’épilepsie. Ce n’est qu’ensuite que ses effets sur la silhouette ont été remarqués. Pour beaucoup, le keto est devenu un véritable mode de vie.
En misant sur une alimentation pauvre en sucres, la perte de poids peut être rapide, mais elle n’est pas le seul atout : la diversité et la gourmandise des recettes aident à tenir sur la durée. C’est la sensation de manque qui fait souvent échouer les régimes classiques. Ici, le corps, carburant aux lipides, ne connaît pas cet appel urgent du sucre dès qu’une tentation se présente. L’effet yo-yo n’a tout simplement plus le même terrain de jeu.
Oser le keto, c’est choisir la rupture avec la logique punitive des régimes classiques. Les assiettes retrouvent des saveurs, le rapport à la nourriture se transforme. Et si la clé du bien-être passait finalement par le plaisir retrouvé autour de la table ?


